Campagne Présidentielle #7 - Les derniers jours sont les plus durs...
Par Raynor, dimanche 29 avril 2007 { Thème Politique } | 1 commentaire
Etrange sensation que de se dire que pour les cinq années à venir, le contexte politique va profondément changer.
Mais avant de parvenir au vote et au résultat, il reste une semaine de campagne dont le point d'orgue sera le débat entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal (boucherie en perspective). En attendant, on peut patienter avec de beaux exemples de bêtise.
Jugez plutôt :
- D'un côté, le Grand Méchant Sarko dit, qu'il soit hypocrite ou non, qu'il ne passera pas le temps restant jusqu'au 6 mai à critiquer sa candidate et à lui lancer des piques, mais plutôt à présenter son propre projet pour convaincre.
De l'autre, on a Mme Royal qui continue son dénigrement habituel, même pas foutue de montrer un peu de respect à celui qui souhaite la respecter, ne serait-ce que pour quelques jours. Mais après tout, on l'aura compris, l'anti-sarkozysme est le principal atout du PS (et de la gauche en général ?) pour espérer glaner autant de voix que nécessaire à la victoire.Ce n'est d'ailleurs pas Éric Besson, ancien secrétaire national à l'économie du PS ayant rallié Nicolas Sarkozy par dégoût de la campagne menée par Mme Royal, qui dira le contraire : je vous propose de l'écouter dans cette vidéo, certes militante (ce que je n'apprécie guère), mais intéressante. Et avant de dire qu'il ment, rendez-vous bien compte qu'il a sacrifié sa carrière politique construite jusqu'alors pour soutenir un candidat qu'il devait à l'origine combattre, preuve que sa franchise n'est sans doute pas factice.
Par ailleurs, notre chère Ségolène est-elle réellement significative du changement ?
Alexandra Lamy, connue pour son rôle d'Alexandra dans la série Un gars, une fille, a déclaré dans une interview à Télé 7 Jours que Ségolène Royal, alors Ministre déléguée à la Famille, avait formulé le souhait de voir s'arrêter la série, selon elle "trop voyeur"... (source).
Le changement...
(Qu'elle est ridicule, quand même... "Présidente"... Il faut en rire ou en pleurer ?)
- Mais il n'y a pas que ça. François Bayrou, notre malheureux perdant du premier tour, n'a pas l'air si abattu. Au contraire, il a l'air de jubiler. Et pour cause : il est parvenu à se faire envier de l'UMP et du PS, tous deux en quête de voix nécessaires à leur victoire du 6 mai. On assiste donc à un spectacle lamentable où le perdant UDF (qui étant pourtant émouvant lors de son discours du 22 avril) se lance dans un débat d'idées avec Mme Royal.